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m'écrire en cas d'erreur ou de
contestation
le désir de Beaumarchais de
faire un opéra : voir Monteverdi
l'héritage de la farce et des
soties du Moyen-âge
voir aussi La satire en France
au Moyen-âge
la préface de Beaumarchais (les références sont dans l'édition du théâtre complet de La Pléiade)
voir Molière La Critique de l'école des femmes :
Dorante : "...Je
voudrais bien savoir si la grande règle de toutes les règles
n'est pas de plaire, ..."
à quoi on voit que Beaumarchais prend des références classiques.
les références de pagination suivantes sont dans les éditions Librio
Marceline, femme de charge :
Acte premier
scène 3
Imaginez des détails de mise en scène qui permettent de rappeler au spectateur que la scène est à Séville.
Lectures parallèles :
Le Barbier de Séville( c'est-à-dire Figaro), de Beaumarchais : c'est l'épisode qui précède Le Mariage de Figaro.
Dom Juan de Molièrre et Carmen, de Mérimée, qui se déroulent également à Séville.
Savoir situer Séville sur la carte d'Espagne.
scènes à voir :
Acte I scène 7
Suzanne, l'entrée en scène de Chérubin, amoureux de toutes, de la comtesse, de Fanchette, de Suzanne, et pourquoi pas de Marceline :
Chérubin :
" le besoin de dire à quelqu'un "je vous aime est devenu pour moi si pressant que je le dis tout seul, en courant dans le parc, à ta maîtresse, à toi, aux arbres, aux nuages, au vent qui les emporte avec mes paroles perdues.
à ce propos, voir
"Portraits de maîtresses", de Baudelaire
SÉGUEDILLE, subst. fém.
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SÉGUEDILLE, subst. fém.
A. ,,Danse populaire andalouse, à trois temps vifs,
caractérisée par un rythme marqué par les castagnettes,
durant quatre mesures, entre les couplets chantés`` (PINCH. Mus.
1973). V. habanera ex. de Gide.
B. Musique et chant qui accompagnent cette danse. Puis il se mit
à miauler un couplet de seguidille,
en andalou, avec des portements de voix si bizarres, des coups de
gosier si étranges,
des notes de tête si impossibles qu'on eût dit la sérénade de
Raminagrobis
sous la gouttière de la chatte blanche (GAUTIER, Fracasse, 1863,
p. 121).
- lectures parallèles
: voir Racine, Les Plaideurs,
VAUDEVILLE,
subst. masc.
A. 1. HIST. DE LA LITT. ET DE LA MUS. Chanson
comprenant couplets et refrains rimés sur un air connu
et populaire, qui fut au départ une chanson à boire
puis une satire d'individus ou d'événements du jour. Chanter
un vaudeville; recueil de vaudevilles. Le Censeur: (...)
pourquoi, dans des vaudevilles, mêlez-vous toujours
quelques traits de satire relatifs aux circonstances?
Collé: Que ne me demandez-vous plutôt pourquoi je fais
des vaudevilles? La chanson est essentiellement du parti
de l'opposition (BÉRANGER,
Chans., t. 1, 1829, p. XXXV). Vous voyez
aujourd'hui les symphonies les plus compliquées attirer
la foule dans cette France où la musique nationale
s'était jusqu'ici réduite au vaudeville et à la
chanson (TAINE, Philos. art, t. 1,
1865, p. 100).
2. THÉÂTRE
a) HIST. DU THÉÂTRE. Petite comédie
légère, entremêlée de ballets et de chansons sur un
air populaire, jouée surtout au théâtre de la Foire;
genre artistique que constituent ces comédies. Jouer
un vaudeville; mettre un sujet en vaudeville. C'était [Nos
bons chasseurs] un vaudeville entremêlé de danses et
de couplets par Paul Bilhaud et Michel Carré (L. SCHNEIDER, Maîtres opérette,
1924, p. 230). V. opéra-comique ex. de Rolland.
b) [Dep. le XIXe s.] Comédie sans
prétentions psychologiques ni morales, fondée sur un
comique de situations, d'intrigues et de quiproquos. Scénario,
personnage de vaudeville; les vaudevilles de Courteline,
de Feydeau, de Labiche. La farce et le vaudeville les
recherchent [les jeux de mots], et souvent
en abusent (JOUY, Hermite, t. 5, 1814, p.
227). Chacun prend son plaisir où il le trouve;
depuis le rire épais qu'excite le gros sel du vaudeville
jusqu'au sourire entendu qui fleurit entre les lignes de
la comédie parisienne, la scène dispense la gaîté
sous tous ses masques (Arts et litt., 1935, p.
88-5).
Théâtre du Vaudeville ou, absol., Le
Vaudeville. Théâtre destiné tout d'abord au
vaudeville, construit en 1792 rue de Chartres puis place
de la Bourse et boulevard des Capucines où il fut
transformé en salle de cinéma. Acteur du Vaudeville.
Moi, dit Bouvard, je me payais quelquefois un parterre au
Vaudeville pour entendre des farces! (FLAUB., Bouvard, t. 1, 1880, p.
49). Plutus, sous forme de comédie en vers, avait
été représenté avec succès au théâtre du
Vaudeville, qui, à ce moment, était dirigé par
Carvalho (L. SCHNEIDER, Maîtres opérette,
1924, p. 224).
P. anal., CIN., LITT. Film, roman comique proche
du vaudeville de théâtre. Où est Queneau dans ce
vaudeville [le Vol d'Icare] ? C'est l'homme
qui tire les ficelles (...). On remarquera sa gentillesse
pour ces pantins qu'il agite et fait parler (Le
Nouvel Observateur, 25 nov. 1968, p. 37, col. 4).
B. Au fig., péj. Ce qui a le caractère
léger, superficiel du vaudeville, ce qui en rappelle
l'intrigue burlesque et compliquée. Une nuit, après
quelques singeries, vous déclarerez, entre deux baisers,
deux cent mille francs de dettes à votre femme, en lui
disant: « Mon amour! » Ce vaudeville est joué tous les
jours par les jeunes gens les plus distingués (BALZAC, Goriot, 1835, p. 127). L'aigre
vaudeville qu'est ce monde (LÉAUTAUD, Théâtre M. Boissard,
1943, p. 54).
En appos. avec valeur d'adj.
[En parlant d'une chose concr.] Vieilli.
Quelconque, petit bourgeois. Il prit en grippe les
ornements élégants du petit salon ovale de Madame
Grandet. Il avait tort: rien n'était plus élégant et
moins vaudeville (STENDHAL, L.
Leuwen, t. 3, 1835, p. 30).
[En parlant d'un sentiment] Ce qu'il haïssait le plus
dans la figure courante de l'amour, l'aspect vaudeville
et frivole, (...) voici qu'il en avait été tout
éclaboussé (BUTOR, Passage Milan, 1954, p.
236).
REM. Vaudevillisme, subst. masc., théâtre, rare,
péj. [Corresp. à supra A
Le dernier volet de la trilogie de Figaro, la Mère coupable, drame larmoyant et moralisateur contaminé par l'atmosphère révolutionnaire, est créé en 1792 au Théâtre du Marais, dont Beaumarchais est le directeur occulte. Il faut attendre la reprise de 1797, au Théâtre Feydeau, avec les créateurs du Mariage de Figaro, Louise Contat et Dazincourt, rescapés des geôles de la Terreur, pour que la pièce remporte un véritable succès.