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La Fable

 

Le premier, l'inventeur : Pilpay

plus sur wikipedia

Les Fables de LESSING

Florian : L'âne et la flûte .... et autres fables de Florian

Oronte prétend faire de la poésie comme l'âne prétend faire de la flûte.

L'Âne d'or Peau d'Âne

Les mémoires d'un âne

« Pour mieux vous faire connaître ce que sont les ânes, je vous offre ces mémoires. Vous verrez que nous avons beaucoup d'esprit et d'excellentes qualités. Après avoir lu ce livre, au lieu de dire : Bête comme un âne ou têtu comme un âne, on dira : de l'esprit comme un âne, savant comme un âne ! »
Retrouvez la vie mouvementée de l'âne Cadichon qui sauve d'un incendie une petite fille malade, met des voleurs en fuite et devient le compagnon de jeu attitré des enfants.

 

L'âne chez La FONTAINE :

Le Vieillard et l'Ane

L Les deux Chiens et l'Ane mort

 

LE MEUNIER, SON FILS ET L'ANE

L'Ane chargé d'éponges, et l'Ane chargé de sel

 

L'Ane et le petit Chien

Le Lion et l'Ane chassant

Les Voleurs et l'Ane

La flûte chez La Fontaine :

LES POISSONS ET LE BERGER QUI JOUE DE LA FLÛTE.

Dissertation : "Estimez-vous qu'écrire des fables soit une "entreprise futile" ? , correction

La morale des fables :

Morale explicite, il n'y a qu'à la lire, peut-être aussi à l'interpréter.

Morale implicite : c'est la porte ouverte à toute forme de débordements et d'erreurs d'interprétation d'une parole qui n'a pas été prononcée. à éviter. Si La Fontaine ou tout autre n'exprime pas de morale, ce n'est pas obligatoirement parce qu'elle est évidente, c'est avant tout parce qu'elle est absente. Laissons une place à l'absurdité de notre monde, à celle de notre destin, à la cruauté de notre société.

La "sagesse" populaire a d'ailleurs parfois confondu "morale" et "chute" de la fable, ainsi, on donne comme morale à La cigale et la fourmi :

"- Vous chantiez ? j'en suis fort aise.
Eh bien! dansez maintenant."

Donc, la morale, c'est la chute de l'histoire, renforçant ici la cruauté de la fourmi, c'est parfois une "simple" observation des "réalités de la vie et du comportement "humain", c'est aussi souvent un conseil, un rappel à l'ordre, La Fontaine nous tend tout simplement ses Fables comme un miroir : voir la fable

 

"L'Homme et son image"

Un homme qui s'aimait sans avoir de rivaux
Passait dans son esprit pour le plus beau du monde.
Il accusait toujours les miroirs d'être faux,
Vivant plus que content dans son erreur profonde.
Afin de le guérir, le sort officieux
Présentait partout à ses yeux
Les Conseillers muets dont se servent nos Dames :
Miroirs dans les logis, miroirs chez les Marchands,
Miroirs aux poches des galands,
Miroirs aux ceintures des femmes.
Que fait notre Narcisse ? Il va se confiner
Aux lieux les plus cachés qu'il peut s'imaginer
N'osant plus des miroirs éprouver l'aventure.
Mais un canal, formé par une source pure,
Se trouve en ces lieux écartés ;
Il s'y voit ; il se fâche ; et ses yeux irrités
Pensent apercevoir une chimère vaine.
Il fait tout ce qu'il peut pour éviter cette eau ;
Mais quoi, le canal est si beau
Qu'il ne le quitte qu'avec peine.

Voici la morale, qui opère par le passage de la fiction narrative à notre "réalité", et par généralisation de l'histoire qui sert d'exemple, d'illustration d'un fait commun :


On voit bien où je veux venir.
Je parle à tous ; et cette erreur extrême
Est un mal que chacun se plaît d'entretenir.
Notre âme, c'est cet Homme amoureux de lui-même ;
Tant de Miroirs, ce sont les sottises d'autrui,
Miroirs, de nos défauts les Peintres légitimes ;
Et quant au Canal, c'est celui
Que chacun sait, le Livre des Maximes.

La Fontaine évoque ici le "Livre des Maximes" de La Rochefoucauld, mais nous pourrions tout aussi bien l'appliquer aux Fables de La Fontaine.

Néanmoins voici une autre moralité :

MORALITE

On ne s'afflige point d'avoir beaucoup d'enfants,
Quand ils sont tous beaux, bien faits et bien grands,
Et d'un extérieur qui brille;
Mais si l'un d'eux est faible, ou ne dit mot,
On le méprise, on le raille, on le pille :
Quelquefois, cependant, c'est ce petit marmot
Qui fera le bonheur de toute la famille.

 

à quelle fable appartient-elle ?

... pas à une fable ... à un conte que vous connaissez bien

moralité, il n'y a pas de morales que dans les fables, mais également dans les contes.

Visitez également cet excellent site sur les fables, les contes et les légendes

Musée Jean de La Fontaine

à la découverte des fables de La Fontaine

Petits jeux Les Fables et les morales des Fables

FABLES

YSOPET, subst. masc.
HIST. DE LA LITT. [Au Moy. Âge] Recueil de fables, imitées ou non d'Ésope; p. méton., fable. Les ysopets de Marie de France. L'un de ces recueils [de fables latines] est traduit vers 1180 en octosyllabes pour Marie de France sous le nom d'isopet. Désormais le terme désigne les recueils de fables d'animaux composés au XIIIe siècle et dont on attribue la paternité à Ésope (P.-G. CASTEX, P. SURER, Manuel des ét. littér. fr., Moy. Âge, Paris, Hachette, 1946, p. 42). Tout récit court et plaisant peut mériter ce nom [de fabliau]; par exemple la fable qu'au Moyen Âge on appelle aussi ysopet, à cause d'Ésope, le grand fabuliste grec qui inspira La Fontaine (Hist. littér. de la France, Paris, éd. Soc., t. 1, 1974, p. 320).
Prononc. et Orth.: []. Écrit aussi i- (Lar. Lang. fr., ROB.1985). V. supra ex. de Castex et Surer. Prop. CATACH-GOLF. Orth. Lexicogr. 1971, p. 224: i-. Étymol. et Hist. XIIIe s. Ysopet « [Ésope] recueil d'apologues dont la matière est attribuée au fabuliste Ésope » (Isopet de Lyon ds Rec. gén. des isopets, éd. J. Bastin, t. 2, p. 85: Ci comance Ysopet en romant); XIIIe s. [ms.] (MARIE DE FRANCE, Fables, éd. K. Warnke, prol., leçon ms. T, fo 89a, p. 427: Ci comence esopes), terme disparu puis repris au XIXe s. par les philologues 1825 (Fables inéd. des XIIe-XIVe s., Paris, éd. A. M. C. Robert, t. 1, p. CLXIV, note 1: [Ysopet II] J'ai gardé à ces fables le nom d'ysopet où l'on trouve le nom du père de l'apologue et que l'on donnait, dans ces anciens temps, à toutes les collections de fables écrites en français). Du nom d'Ésope, fabuliste gr. du VIIe s. av. J.-C. (gr. , lat. Aesopus), cf. ca 1300, Ysopet de Paris ds Rec. gén. des isopets, éd. J. Bastin, t. 1, p. 35: Ci commencent les fables Ysopet.

Un excellent site sur les Fables

de Jean Anouilh dit par Béatrice Decossas Le chêne et le roseau

Les Fables

de La Fontaine, à l'origine écrites pour Le Grand Dauphin, fils de Louis XIV, alors âgé de 7 ans

Les fables de La FONTAINE en ligne

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